lundi 30 mai 2011

Recueil érotique pour une courte nuit...

La nuit dernière a été très chaude, et, histoire d'en ajouter un peu plus, j'ai sortie de ma bibliothèque un de mes livres érotiques. Tel que je l'ai déjà mentionné, il n'y a rien de plus excitant que la puissance de l'imagination. Je me suis installée dans la pièce boudoir, comme j'aime bien l’appeler. Rien dans cette pièce n'est prétexte à être dérangé... pas de téléviseur, pas de téléphone, ni ordinateur... que des livres et un divan moelleux et confortable. La pièce est de couleur chaude, afin de favoriser la détente et les rapprochements. Je me suis donc assisse tranquillement en indien, avec mon verre de blanc bien froid. J'ai entamé la première nouvelle érotique du roman de Françoise Rey, Nuits d'encre. J'ai choisie une nouvelle au hasard, soit celle intitulée Nuit courte. Plus je lisais, plus je devenais détendue... à moins que ce n'ai été le vin? Quoi qu'il en soit, la nouvelle érotique commençait à faire son effet, et jouxtée à cette chaleur, elle n'en devenait que plus perverse. J'enlevais ma robe légère et me promena à travers l'appartement à la recherche du téléphone. "Viens me rejoindre...et mets ta chemise blanche" J'ai raccroché. J'avoue, j'ai un faible pour les chemises blanches... elles me rappellent un peu l'uniforme, le côté professoral de la chose... bref, il y a dans le chemisier blanc, un côté autoritaire que j'aime bien. Lorsque j'ai entendu la porte s'ouvrir, mon excitation était bien avancée. Je lui ai lancé un regard brûlant et l'ai invité à venir me rejoindre dans le fameux boudoir... Il s'est exécuté, paré de sa plus belle chemise blanche­. J'ai recommencé ma lecture, jusqu'à ce que son souffle devienne de plus en plus saccadé... j'ai glissé ma main jusqu'à sa fermeture éclair, que j'ai habilement ouverte. Mon amant ne m'a pas laissé allé plus loin; il a relevé mon jupon et a plongé sa tête entre mes cuisses. J'ai tenté de continuer ma lecture tant bien que mal, jusqu'à ce que je n'en puisse vraiment plus... je lui ai ensuite ordonné de venir en moi, ce qu'il a fait sans trop se faire prier... j'ai laissé tomber mon livre, ainsi que de nombreux soupirs... il m'a enlevé mon soutien-gorge, tout en continuant de me pénétrer. Quant à moi, j'ai déboutonné quelques boutons de son chemisier, mais ne lui ai pas enlevé pour autant...après un certain temps, je me suis mise à quatre pattes sur le divan, entouré de plusieurs coussins, et l'ai invité à se glisser en moi, de façon à ce qu'il puisse bien m'aggriper par les hanches... j'ai du redoubler d'effort, pour ne pas jouir tout de suite, la chaleur me faisait un peu perdre la tête, et j'avais de la difficulté à me concentrer. C'est lorsque j'ai senti que son orgasme était proche, que j'ai pu m'abandonner au mien... de sentir les coups de son éjaculation en moi, n'a fait qu'augmenter mon orgasme... les pans de sa chemise me collaient le bas du dos, et c'était d'une chaleur suffocante et délicieuse...

jeudi 26 mai 2011

Pensées grivoises du Jeudi

Plus je me lève tôt, plus j'aime mes journées. Comme elles sont évidemment, plus longues, j'ai la chance de faire plus de choses. Je suis allée m'entraîner, j'ai pu écrire sur ce blog, tweeter... et sans oublier, travailler... ;)

C'est suite à quelques recherches, que j'ai découvert le nom d'une position sexuelle que j'apprécie particulièrement; le compas ou encore, le sphinx. La femme est sur le ventre, l'homme prend appui sur sa partenaire et sur ses bras. La seule condition je dirais, pour bien pouvoir profiter de cette position à cent pourcent, c'est d'avoir de jolies fesses rebondies et fermes (comme moi... ; ) ) le plaisir n'en est que décuplé, autant pour l'homme que pour la femme. J'ai également découvert que, selon divers sondages, ce serait une de vos positions préférées, chers messieurs.

Quant à moi, elle est dans mes tops, et pas plus tard qu'hier, j'ai eu la chance d'y goûter... avec un amant dédié à mon plaisir, qui m'a fait jouir plusieurs fois, avec sa langue et ses doigts... eh oui, que c'est chouette d'être une femme! Ensuite, il m'a ordonné de lui faire ce que je voulais, qu'il allait être mon objet sexuel, uniquement là pour me faire prendre mon pied. Et bien, on s'entend, qu'il n'a pas eu à me le dire deux fois. J'adore avoir le sentiment de faire perdre complètement les moyens à un homme. J'ai donc enlevé ce qui lui restait de ses vêtements et me suis rapidement dirigé vers son sexe tendu. Je ne me suis pas fait prié, pour lui rendre la pareille, avec ma bouche, ma langue et mes mains. Après quelques minutes de ce supplice, je l'ai chevauché, mes cheveux allant sur lui, de plus en vite, ainsi que nos souffles... je me suis retirée, pour aller m'allonger sur le ventre, le message était clair. Il s'est enfilé en moi, c'était sensuel, doux et puissant, il faisait chaud dans la pièce... j'ai continué le tout en bougeant mes fesses à quelques reprises, et il n'en fallut pas plus pour qu'il se déverse en moi. Ses spasmes m'ont fait frissonné, je me suis retournée, essoufflée et ravie...


mercredi 25 mai 2011

Tout est histoire d'O

Quand vient le temps d'aller au lit, j'aime bien me préparer une petite mise en scène, dépendant de mon humeur. Hier, je me sentais d'humeur féline, du genre à me faire plaquer contre un mur, ou à me faire renverser sur un lit, sans trop me le faire demander. Le genre d'approche que pourrait avoir Don Draper, le ténébreux personnage de MadMen, interprété par Jon Hamm. La tendresse, l'amour, les mots tendres et les petites attentions, c'est bien, mais il arrive qu'une femme ai parfois envie de se faire bousculer, dans tous les sens du terme... si vous voyez de ce que je veux dire. Mes fantasmes ont adapté ce bel homme mystérieux aux XXIème siècle, car, comment savoir si, dans les années soixante, le sexe était comme il est aujourd'hui? Qu'importe, puisque c'est un fantasme, et dans un fantasme, tout se peut.

C'est donc dans cet état d'esprit que je me suis glissée entre les draps soyeux, le corps enveloppé d'une nuisette en soie noire. La soie est si délicate et sexy; d'en porter m'émoustille toujours un peu, je trouve cette matière parfaite pour une nuit de sexe. Ça, et la dentelle, cela va de soi. J'avais tout plein d'images en tête, que j'essayais de réfréner, histoire d'en garder le plus longtemps possible. Seule dans mon grand lit, en l'absence de présence masculine, je me suis dis, qu'en fait, j'avais tout mon temps. Je me suis versé une coupe d'un bon vin rouge et me suis mise à penser à tout ce qu'on m'avait déjà murmuré à l'oreille, lors de divers étés chauds et sulfureux. À chacun ses saisons, personnellement, - et je suis convaincue de ne pas être la seule, l'été, c'est ma saison sexe. Les gestes sont plus lents, plus chauds, plus sensuels. Les draps vous collent à la peau durant la nuit, la sueur perle tranquillement et les corps glissent... les mots vous sont murmurés avec sensualité au creux de l'oreille. Plus il fait chaud, plus les inhibitions tombent, comme si la chaleur nous étourdissait et nous faisait oublier toute bonne manière...

Le visage, le corps et l'attitude virile de ce cher Don, sont revenus dans mon esprit de façon de plus en plus perverse... Plusieurs personnes prennent leurs pieds devant de la porno, quant à moi, mes plaisirs solos sont toujours accompagnées d'images que mon cerveau se plaît à imaginer. Parfois, cela en devient tellement intense, que je sens vraiment les sensations que j'aurais, si un homme à l'énergie sexuelle brute était là pour me toucher, me lécher et me pénétrer. C'est la force de l'imaginaire et des fantasmes, et ça, je crois qu'aucune image ou vidéo porno ne viendront égaler ça. Mais, à chacun ses petits plaisirs, il ne faut pas juger cela. 

Je mouillais déjà à travers mes petites culottes de soie... ma main gauche effleurait mon cou et le début de mes seins, qui étaient durs à présent. Dans mon fantasme, le sombre et torturé créateur publicitaire, entrait dans ma chambre où j'y dormais à poings fermés. Il relevait les draps d'une main affamée, n'ayant que faire de me réveiller. Cette nuit-là, je serais à lui, parce qu'il l'aurait décidé, et moi, je n'aurais rien à y redire. Grand bien m'en fasse, puisque comme mentionné plus haut, certaines femmes ont le besoin de se sentir bousculées... ça garde vivant. Il y avait tout cette tension dans son regard pénétrant, tandis que sa bouche prenait la mienne, et que ses mains caressaient ma poitrine. Nos sueurs commençaient à peine à se mélanger, que déjà, je sentais de plus en plus le poids de son corps sur le mien. Cette force masculine qui l'habite est inégalable, et m'excite­ à un tel niveau... Ses mains qui agrippent les miennes et m'empêche de bouger... je ne peux que refermer mes jambes autour de son bassin, qui ne veut que lui. Il m'arrête et me lance un regard chargé de sexe. "Je vais te prendre quand je l'aurais décidé, pas avant..." Ce ton autoritaire a eu l'effet d'un aphrodisiaque sur moi... j'aime qu'on décide pour moi, qu'on me donne des ordres. Évidemment, le respect doit tout de même être présent, cela reste tout de même une baise à deux. Mon plaisir grimpait en flèche, et il était encore habillé, je n'osais pas penser à la suite. Je vais fondre de désir, de chaleur si ça continue. Il tient toujours mes mains, et c'est péché, que de ne pas le toucher.

M'aggripant les mains au-dessus de ma tête, il a tout de même retiré une de ses mains, afin d'aller retirer ma culotte de soie, humide et chaude. Il y plonge et moi je fonds. Je le veux, là, tout de suite. Il a du le voir dans mon regard, car il m'a ordonné de lui enlever sa chemise. C'est avec vigueur, mais sans trop d'effort, que je la lui déboutonne. Je fais glisser son pantalon jusqu'à ses pieds, et lui enlève ses sous-vêtements. Je m'approche de sa queue dure et offerte, elle ne demande que ça, et moi aussi. Je ne me gêne pas, je le lèche, le suce partout, il gémit, et plus il gémit, plus j'aime et plus j'y mets de la volonté... Lui, descendra-t-il sur moi? C'est à croire qu'il a lu dans mes pensées, puisqu'il me retourne abruptement sur le lit et me mange avec un tel abandon, c'est presque insoutenable. Je suis à lui, entièrement, sans restreinte aucune... Après m'avoir submergé d'un orgasme foudroyant, il s'est inséré en moi sans aucune difficulté. Il allait et venait, en me regardant droit dans les yeux, tout en m'embrassant, ses mains posées sur mon visage. C'est au moment de la pénétration, ou j'aime sentir une connexion totale avec l'autre personne. Dans ce voyage vers le plaisir ultime, il m'importe de voir mon amant, de le sentir et de le regarder. C'est exactement ce qui s'est passé, et c'est comme ça que nos deux ont explosés, en même temps, dans un flot de chaleur et de puissance inégalées... 

Je me suis ragaillardie, et suis sortie de ma rêverie la peau moite et les joues rouges. J'ai pris une dernière gorgée de vin, et suis plongée dans un sommeil réparateur, jusqu'au lendemain... et à la prochaine nuit.










Les fantaisies d'Anna

Je vous invite à lire mon tout premier blog, qui traitera de fantasmes en tout genre. Ce sera, la plupart du temps, des fantasmes vécus, ou fantasmes en voie d'être vécus, ou simplement, des fantasmes imaginés... Le mot d'ordre, s'il doit y en avoir un, est le suivant: plaisir. Quelques fois par mois, afin d'alimenter mes billets, je posterai un sondage en ligne, afin de voir ce qui vous plait le plus, chers lecteurs. Je m'inspirerai de vos réponses, afin d'écrire le prochain fantasme d'Anna...